La dîme est-elle un commandement de l’Ancien Testament ou un principe du Nouveau Testament ?
- Truth Be Told 
- 1 sept.
- 3 min de lecture
Ancien Testament
Dans l'Ancien Testament, la dîme était une pratique établie et obligatoire pour les Israélites. Le mot « dîme » signifie « dixième » et constituait une forme d'impôt ou de tribut à Dieu.
- Un système de subsistance : Le but premier de la dîme était de soutenir les Lévites et les prêtres, qui ne recevaient pas de terres tribales en héritage. Ils étaient mis à part pour le service religieux au tabernacle et au temple, et la dîme assurait leur subsistance (Nombres 18:21-24). 
- Dîmes multiples : Il y avait en fait trois dîmes distinctes prescrites dans la loi de Moïse : - La dîme lévitique : Un dixième de tous les produits agricoles et du bétail était donné aux Lévites. Ceux-ci, à leur tour, en donnaient un dixième aux prêtres. 
- La dîme des fêtes : Une deuxième dîme devait être utilisée par les Israélites eux-mêmes pour célébrer les fêtes et les festivals à Jérusalem, comme la Pâque et la fête des Tabernacles (Deutéronome 14:22-27). 
- La dîme des pauvres : Tous les trois ans, une dîme devait être mise de côté pour les pauvres, y compris les Lévites, les étrangers, les veuves et les orphelins (Deutéronome 14:28-29). 
 
- La dîme avant la loi : Le concept de dîme existait déjà avant la loi mosaïque. Dans la Genèse, Abraham donna un dixième de son butin de guerre à Melchisédek (Genèse 14:18-20), et Jacob fit le vœu de donner un dixième de tout ce que Dieu lui donnait (Genèse 28:20-22). Cependant, il s'agissait d'actes volontaires d'adoration et de gratitude, et non d'une obligation légale. 
- Un test de fidélité : L'Ancien Testament met également en garde contre la négligence de la dîme. Malachie 3:8-10 reproche aux Israélites d'avoir « volé Dieu » en retenant leur dîme et promet des bénédictions à ceux qui restent fidèles. 
Le Nouveau Testament
Le Nouveau Testament présente une perspective différente sur le don, passant d’un système obligatoire et légaliste à un principe de don volontaire, joyeux et proportionnel.
- Enseignements de Jésus : Jésus a confirmé la pratique de la dîme à son époque, mais il l’a aussi utilisée pour souligner un problème plus profond. Dans Matthieu 23:23, il a reproché aux pharisiens de prélever méticuleusement la dîme de « la menthe, de l’aneth et du cumin », tout en négligeant « les choses les plus importantes de la loi : la justice, la miséricorde et la fidélité ». Il ne rejetait pas la dîme, mais soulignait qu’une obéissance extérieure sans un cœur transformé est vaine. 
Aucun commandement explicite : Les épîtres du Nouveau Testament, qui fournissent des instructions pour la vie chrétienne, n’imposent pas explicitement la dîme de 10 %. Elles encouragent plutôt une approche plus généreuse et sincère du don.
Principes clés du don : Le Nouveau Testament met l’accent sur plusieurs principes du don :
- Dons proportionnels : Paul a demandé aux Corinthiens de mettre de côté une partie de leurs revenus « selon leurs revenus » (1 Corinthiens 16:2). Cela suggère que les dons doivent correspondre à un pourcentage de ce que l'on possède, mais ne précise pas de montant fixe. 
Donner avec bonne volonté et joie : Le passage le plus connu sur le don chrétien est 2 Corinthiens 9:7, qui déclare : « Que chacun de vous donne selon sa résolution, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie. » Ainsi, donner est une affaire de cœur et non une obligation légale.
Donner pour soutenir le ministère : Le Nouveau Testament affirme la nécessité de soutenir ceux qui prêchent l'Évangile (1 Corinthiens 9.13-14) et d'aider ceux qui sont dans le besoin (2 Corinthiens 8-9). Cela rejoint l'objectif de la dîme dans l'Ancien Testament, mais sans l'obligation de 10 %.
In summary, the Hebrew Bible outlines a detailed and mandatory system of tithing for the nation of Israel, primarily for the support of the priests and the poor. The New Testament, however, does not command a specific percentage. Instead, it encourages Christians to give generously, cheerfully, and proportionally, as a free-will act of worship that flows from a heart of gratitude for God's grace.



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